La Fiche Article : Une Pièce Maîtresse pour une Supply Chain Efficace et Sécurisée
26 juillet 2023L’infrastructure informatique, simple comme un entrepôt logistique !
24 août 2023Toujours simple à énoncer parfois moins facile à expliquer.
D’autant qu’il y a souvent amalgame entre la codification et le support. Nous allons d’abord éclairer la codification avant de nous attarder sur les supports d’exploitation de la traçabilité.
Sans originalité, nous nous basons sur le standard GS1 (Global Standards One) qui est une organisation internationale qui développe et promeut des normes de codification pour faciliter l’échange d’informations commerciales entre les entreprises. L’une de ces normes est celle concernant la codification des unités logistiques, qui permet d’identifier et de suivre les produits tout au long de la Supply Chain.
Ces unités logistiques comprennent des articles individuels, des colis, des palettes et des conteneurs. La codification GS1 des unités logistiques repose sur l’utilisation de 2 types de codes-barres spécifiques appelés “codes GTIN” (Global Trade Item Numbers) d’une part et “codes SSCC” (Serial Shipping Container Code) d’autre part.
Le GTIN est utilisé pour identifier de manière unique un article ou un produit. Il est souvent associé à un code-barres qui est scanné lors des opérations de vente et de distribution. Le GTIN peut être de 8, 12, 13 ou 14 chiffres, selon le format choisi (anciennement connus sous les noms de codes UPC, EAN-8, EAN-13, etc.).
Le SSCC est quant à lui utilisé pour identifier de manière unique une unité logistique, telle qu’une palette ou un conteneur. Ce code est utilisé principalement pour le suivi et la traçabilité lors de la gestion des stocks et des opérations logistiques.
Codification GTIN – pour les produits
Les GTIN-13, GTIN-14 et GS1-128 sont tous des types de codes-barres utilisés dans le cadre du système de codification GS1 pour identifier des produits et des unités logistiques. Voici les principales différences entre ces trois types de codes :
GTIN-13
Le GTIN-13, également appelé d’EAN-13 (European Article Number), est un code à 13 chiffres qui est largement utilisé dans le commerce de détail et l’industrie. Ce code est souvent utilisé pour identifier des articles individuels, tels que des produits en magasin. Il est compatible avec le système de codes-barres UPC (Universal Product Code) utilisé principalement en Amérique du Nord. Le GTIN-13 est codé dans un code-barres linéaire standardisé avec un préfixe entreprise de longueur variable, le code de l’article et une clef de contrôle d’1 caractère.
- Exemple : 307319 010206 6
GTIN-14
Le GTIN-14 est un code à 14 chiffres qui est principalement utilisé pour identifier des unités logistiques, telles que des palettes ou des cartons. Ce code permet de regrouper plusieurs articles identiques sous une même unité logistique. Le GTIN-14 est souvent utilisé pour faciliter le suivi et la gestion des stocks dans la chaîne d’approvisionnement. Il est également codé dans un code-barres linéaire standardisé. Il ajoute un caractère de type indicateur logistique compris entre 1 et 8 au début du code à barre.
- Exemple : 1 307319 010206 6 ; avec le niveau 1 pour désigner le carton et le 2 pour désigner la palette.
GS1-128
Le GS1-128 (anciennement connu en tant que EAN-128 ou UCC-128) est un type de code-barres plus complexe qui peut contenir davantage d’informations que les GTIN-13 et GTIN-14. Il est utilisé pour encoder des données supplémentaires à celle du GTIN, telles que des numéros de lot, des dates d’expiration, des quantités, des numéros de série, etc. Dans ce cas, le code GS1-128 sera complété d’identifiants normés derrière lesquels la données attendue sera renseignée. Pour réussir cela, le GS1-128 est basé sur le format code 128. Le GS1-128 est largement utilisé dans la logistique et les opérations d’entreposage, car il permet de stocker des informations essentielles sur les produits sans nécessiter de bases de données externes. L’idéal pour une traçabilité digne de ce nom.
- Exemple : (01)03451230000006(15)211231(10)LGH-28
Les identifiants sont (01) pour le GTIN de l’unité marquée ; (15) pour la DLUO : (10) pour le numéro de lot.
En bref, la différence principale entre un GTIN-13, un GTIN-14 et un GS1-128 réside dans leur utilisation et surtout leur capacité à stocker des informations. Le GTIN-13 est utilisé pour identifier des articles individuels en magasin, le GTIN-14 est utilisé pour identifier des unités logistiques (palettes, cartons, etc.), tandis que le GS1-128 permet d’encoder des informations supplémentaires et est couramment utilisé dans la logistique et l’entreposage.
Codification SSCC – pour les flux d’expéditions
Code SSCC (Serial Shipping Container Code) est utilisé pour identifier de manière unique une unité logistique, telle qu’une palette ou un conteneur. Ce code est utilisé principalement pour le suivi et la traçabilité lors de la gestion des stocks et des opérations logistiques. Le SSCC est composé de 18 chiffres au total.
Il est composé d’un caractère d’extension, puis du code entreprise, puis d’un numéro séquentiel unique généré à chaque support d’expédition et enfin d’une clef de contrôle sur 1 caractère.
- Exemple : 0 345312 0000000253 4
Il reprend le format de code 128 avec l’identifiant (00) qui annonce obligatoirement un code SSCC sur 18 caractères à suivre : (00)034531200000002534
Les supports de traçabilité
Une fois que la codification est clarifiée, testée puis éprouvée par l’équipe logistique, la question du support doit alors se poser. Il existe différents types d’étiquettes pour piloter une traçabilité tout au long de la Supply Chain.
Nous trouvons notamment le code à barre qui est un système de codage sous forme de barres verticales parallèles qui représente des informations sur un produit, telles que le fabricant, le type de produit et le numéro d’identification unique. Elle est de loin l’étiquette de traçabilité la plus répandue.
Il existe ensuite les codes à barre 2D aussi nommés Datamatrix ou QR Code. Il s’agit une matrice de points bidimensionnelle qui peut stocker une grande quantité d’informations, y compris des caractères alphanumériques, des chiffres, des symboles et même des images. Ce CAB demande des appareils de lecture adéquates mais présente un potentiel d’embarquement d’informations très important. Ce n’est pas pour cela qu’il ne faut pas appliquer une codification normée pour autant dans les données contenues.
L’étiquette RFID (Radio-Frequency IDentification) est une étiquette équipée d’une puce électronique qui se fait détecter par des antennes qui permettent la transmission sans fil des données à l’aide d’ondes radio. L’exemple grand public de ce système d’étiquette est le cas Décathlon avec leurs caisses RFID qui détectent et encaissent automatiquement les informations des produits déposés dans le bac prévu à cet effet.
Le dernier support est l’étiquette NFC (Near Field Communication) qui est une technologie de communication sans fil à courte portée qui permet aux appareils compatibles NFC de communiquer en touchant ou en étant à proximité l’un de l’autre. C’est la portée de l’information qui différencie cette technologie de la RFID ci-dessus et qui lui confère un degré de sécurité potentiellement plus élevé. Il n’y a bien entendu pas de bon ou mauvais support. Chacun d’eux converge vers un objectif commun : améliorer la transparence, la précision et l’efficacité dans le suivi des produits et des informations associées tout au long de la Supply Chain.
Il reste primordial de retenir que la valeur ajoutée vient systématiquement de la codification et de la qualité des informations de traçabilité, le support ne demeurant qu’un moyen de transporter les informations contenues.
Une fiche volante pour la synthèse finale :