KPMG en France et MECALUX s’allient pour accélérer le développement d’Easy WMS en France
19 mars 2024Prévoté révolutionne la gestion de ses inventaires avec ZetesMedea Full Pallet Inventory
26 mars 2024De la protection du produit à l’attractivité en rayon, découvrez les fonctions et les enjeux de chaque niveau de conditionnement et emballage pour une meilleure gestion de la Supply Chain.
Tout d’abord, éclairons 3 notions souvent confondues mais différentes :
– le conditionnement
– l’emballage
– le packaging
Le conditionnement est le contenant direct du produit
Il est en contact direct avec le produit et joue un rôle important de conservation du produit mais influence aussi grandement la présentation et l’attractivité du produit en rayon.
Ses fonctions principales sont :
Protection du produit : Garantir la qualité et la fraîcheur du produit.
Marketing : Attirer l’attention du consommateur et différencier le produit de ses concurrents.
Fonctionnalité : Faciliter l’utilisation du produit par le consommateur.
Information : Compléter l’information fournie par l’emballage, assurer la traçabilité.
Le conditionnement est le niveau d’emballage primaire que l’on peut également nommer UNITE.
Exemple : gourde de compote
Sur ce niveau on trouve le CAB type EAN 13
L’emballage est une couche extérieure
Il a comme fonction principale de protéger le produit contre toute dégradation extérieur comme des chocs, de l’humidité, de la lumière et d’autres facteurs externes pouvant survenir pendant le transport, la manutention et le stockage.
Ses principales fonctions sont :
Protection du produit : Assurer l’intégrité du produit sur toute la la chaîne d’approvisionnement et durant son transport. Il doit supporter les aléas, les ruptures de charge et le stockage jusqu’à la livraison en point de vente.
Logistique : Faciliter les opérations de manutention, de transport et de stockage. C’est la qualité objective numéro 1 attendue pour un emballage.
Information : Fournir des informations sur le produit, telles que la marque, les codes-barres, le contenu, les instructions d’utilisation et les avertissements de sécurité (ADR).
L’emballage se positionne au niveau secondaire ou tertiaire.
Le niveau d’emballage secondaire est aussi appelé le SPCB (Sous Par ComBien).
C’est le niveau où les produits individuels sont regroupés pour former une unité de vente plus grande.
Exemple : Pack de 12 gourdes de compotes
Le niveau d’emballage tertiaire connu en tant que PCB (Par ComBien)
Ce niveau implique le regroupement des emballages secondaires dans un emballage plus grand, bien souvent un carton.
Exemple : un carton de 4 pack de 12 gourdes de compotes
Sur ce niveau on trouve le CAB type EAN 128 (incluant le CAB du carton et sa quantité contenue)
A noter que le regroupement des emballages tertiaires (PCB) sur un support de manutention ou de transport donnera une unité de logistique de type PALETTE.
L’objectif est d’empiler de façon sécurisée et normée les marchandises de façon à optimiser les déplacements durant le transport et le stockage.
La palette pourrait ainsi être considéré comme un niveau quatre d’emballage.
Mais ce terme n’est pas propre à l’usage et nous parlerons exclusivement de palette pour désigner ce “4ème niveau”.
Sur ce niveau on trouve le CAB type SSCC (individualisant chaque palette pour l’expédition)
En revanche, nous pourrons parfois rencontrer le terme “COUCHE”. Il correspond au nombre de PCB par étage complet sur une palette. Ce terme purement logistique permet d’apporter un niveau supplémentaire en termes de manutention.
Exemple : une palette de 12 cartons de 4 packs de 12 gourdes de compotes ; assemblée avec 3 couches de 4 cartons chacune.
Alors, ça nous fait combien d’unités au total ?
Le packaging, est une composante visuelle plus que logistique
Anglicisme de conditionnement, il porte l’ensemble des éléments qui contribuent à l’aspect visuel et à la perception du produit par le consommateur. Il a un rôle marketing et commercial assumé d’identification du produit. Ce terme ne correspond pas à la dimension logistique en France en tout cas. A bien sûr nuancer si vous travaillez dans une Supply Chain internationale.
Le packaging a pour objectif de :
Attirer l’attention : Se démarquer des produits concurrents en rayon.
Communiquer la marque : Transmettre les valeurs et l’image de la marque.
Créer une expérience : Susciter une émotion positive chez le consommateur.
Fidéliser les clients : Encourager les clients à racheter le produit.
Pourquoi comprendre ces différences et pourquoi chouchouter ces informations dans le WMS ?
Au delà des rôles de protection, d’optimisation de préhension, de support d’information ou encore de présentation, le renseignement exhaustif et exact de ces informations dans un logiciel Supply Chain (APS, WMS) aura des impacts fluidifiant et d’optimisation tout au long de la Supply Chain du produit. En effet, maitriser ces informations dans la fiche article permet entre autres de :
– Approvisionner en unités de manutention pratiques pour fluidifier les opérations
– Négocier un tarif à une réalité logistique
– Sécuriser la réception par une information fiable à l’intention du réceptionnaire pour lui permettre de contrôler la marchandise sans risque de se tromper sur les multiples
– Fiabiliser les stocks
– Autoriser des réapprovisionnements en multiple d’emballages
– Différencier le prélèvement : il est plus facile de comprendre 1 pack de compote que 12 unités à prélever. Le risque d’erreur et de confusion est moins possible.
– Associer un prix de prestation cohérent à l’effort logistique fournit
– Compter, lors de l’inventaire, des emballages proche de ce que l’on voit et permettre au logiciel de gérer les conversions en automatique
Identifier les différents niveaux d’emballages n’est pas une perte de temps. Au contraire. Ce travail servira chaque jour l’excellence opérationnelle au travers de calculs de conversion automatisés et fiables.
Et bien ça nous fait un total de 576 gourdes par palette.
Tout de même plus facile à manutentionner en 1 seul coup de fourche qu’en 576 manipulations individuelles.