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2 passionnés de Supply Chain ayant 1 même envie commune d’éclairer les notions et concepts du métier, et même au-delà !
2 concepts clefs de la Supply Chain moderne : le TMS et DMS
Valentin :
Pierre, tu sais, je pensais récemment à l’évolution des outils en Supply Chain. Mon post LinkedIn sur les différents types de TMS a ouvert une brèche dans ce sens. Les différents commentaires qu’il a généré témoigne du travail qu’il reste encore à fournir pour que tous les concepts SI du métier soient clairs. A ce propos, le duo TMS et DMS devient presque indissociable, et je me demande s’il n’est pas temps d’imaginer une nouvelle étape dans leur fusion ?
Pierre :
Tu as totalement raison, Valentin !
Ces deux systèmes se complètent tellement bien que leur fusion semble presque naturelle. L’hybridation des TMS est en marche. ACTEOS témoignait de cette tendance il y a tout juste 1 an. D’ailleurs, avec tout ce qu’on voit aujourd’hui, un JMS – Journey Management System – pourrait bien devenir la norme ! (rires)
Imagine : toute la gestion des flux de marchandise, depuis le choix du transporteur jusqu’à l’exécution finale de la livraison, dans une seule et même interface.
Valentin :
Exactement ! Un TMS permet déjà de gérer efficacement le transport : planification des trajets, gestion des transporteurs et réduction des coûts. Mais un DMS, avec son focus sur les livraisons du dernier kilomètre et l’expérience client, ajoute une couche cruciale de suivi en temps réel de l’exécution et d’optimisation fine des tournées.
Une place pour le concept de JMS ?
Pierre :
Ce serait là tout l’intérêt d’un JMS. Non seulement tu as le contrôle sur la chaîne complète, mais tu bénéficies également d’une interopérabilité totale avec les systèmes ERP, WMS ou OMS. En fait, on pourrait imaginer un outil où les équipes de planification, les livreurs, et même les clients auraient tous accès aux mêmes données, en temps réel. Terminés les silos !
Valentin :
Je te suis. D’autant plus que, côté clients, les attentes sont en hausse.
Ils veulent non seulement être livrés rapidement, mais aussi être informés en continu. Un JMS pourrait non seulement répondre à cette exigence mais aussi permettre une gestion proactive des incidents. Par exemple, si un retard est détecté, l’algorithme ajuste automatiquement les tournées. Et consigne l’évènement dans la base de données pour produire de l’analytique ensuite et évaluer factuellement la performance du transporteur ou livreur.
On commence déjà à le voir dans certaines entreprises, avec des outils comme Antsroute, HubOne, Klareo, Nomadia, Urbantz ou Woop, mais il manque encore cette interconnexion totale entre la gestion classique du transport et celle des livraisons.
D’ailleurs, je pense que ce genre de solution, qui marie parfaitement les besoins d’optimisation logistique à la satisfaction client, pourrait être le futur standard ?
Pierre :
On est sur la même longueur d’onde. Le JMS pourrait aussi offrir une analyse prédictive des données. En combinant les historiques de livraisons avec des algorithmes, on pourrait anticiper les problèmes avant qu’ils ne surviennent et ajuster les stratégies en temps réel. Cela serait une solide aide au pilotage pour les entreprise. Cela aurait un impact énorme sur les coûts opérationnels, sur l’anticipation des plans de transport et sur l’empreinte écologique. L’optimisation des itinéraires, c’est déjà quelque chose que les DMS font bien, mais avec un JMS, on pourrait vraiment intégrer des critères écologiques dès la planification en plus des critères habituels de prix ou de fiabilité des transporteurs.
Le JMS, un concept IT à éprouver
Valentin :
Ça me fait penser que, dans cette dynamique, l’évolution du JMS passerait forcément par une intégration des technologies IA et d’automatisation. Imagine un monde où l’outil ajuste seul les trajets en fonction de la météo, du trafic, des évaluations de performance des transporteurs ou même des données sur les préférences des clients ?
Pierre :
Le JMS serait une véritable boussole du transport moderne, alliant à la fois efficacité, traçabilité, et satisfaction client. En tout cas, Valentin, je suis convaincu qu’on tient là une piste de réflexion passionnante pour le futur ! (rires) A minima de quoi passer l’hiver au chaud autour de ce nouvel acronyme.
Valentin :
Oui, même s’il semble déjà utilisé pour désigner les outils de traçabilité d’organisation et de suivi des déplacements professionnels des collaborateurs…
On en reparle au SCE début Novembre à Paris ? En incluant les éditeurs TMS et DMS qui auront certainement de solides arguments pour développer ce concept JMS.
Pierre :
Carrément !
Et si le JMS est déjà pris,… ma foi, il reste encore le LNMS ! Logistics Network Management System (rires)
Une collaboration Pierre & Valentin, avec une grosse dose de plaisir et de Suppl-IT Chain